Quand la nature dicte les formes
- Mathieu Marty
- 27 févr.
- 1 min de lecture
Là où certains voient du chaos, je vois un équilibre parfait. Une érosion sur une falaise, une nervure sur une feuille, une pierre polie par le courant… La nature ne cherche pas à être belle, elle l’est, tout simplement.

Les empreintes du paysage
Les reliefs accidentés d’une roche, la douceur ondulante du sable sous le vent, les fissures d’un tronc centenaire… Ces détails m’obsèdent. Ils sont bruts, vivants, toujours en transformation. Chaque pièce que je crée est une tentative d’attraper cette harmonie imparfaite, de figer l’éphémère.
Couleurs minérales, textures organiques
L’émail craquelé d’un bol rappelle la sécheresse d’une terre fendue. Une assiette mate, presque poudreuse, évoque la pierre calcaire. Les nuances ne sont jamais figées : elles oscillent entre l’ocre des falaises, le gris d’un galet mouillé, le bleu profond d’une nuit sans lune.
Laisser faire le hasard
Dans mon travail, je ne cherche pas à tout contrôler. Comme la nature, j’accepte l’inattendu. Un émail qui coule légèrement, une teinte qui varie selon la cuisson… Ces irrégularités sont les respirations de la matière. Elles racontent une histoire, elles rendent chaque pièce unique.
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