Entre mes mains : l’argile en mouvement
- Mathieu Marty
- 27 févr.
- 1 min de lecture
La terre est brute, indomptée. Au départ, elle résiste, elle teste mes gestes. Puis, sous la pression des doigts, elle s’assouplit, elle cède, elle prend vie.

Un dialogue avec la matière
Travailler l’argile, c’est comprendre son langage. Trop sèche, elle se fendille. Trop humide, elle s’effondre. Chaque pièce commence par une phase d’observation : toucher la texture, sentir l’humidité, anticiper ses réactions. C’est un échange silencieux, presque instinctif.
Du chaos à l’harmonie
Sur le tour, l’argile tourne, s’élève, se recentre. Un instant, elle défie l’équilibre, puis elle trouve sa forme. Le modelage à la main, lui, est plus organique. Chaque pression, chaque creux laissé par le doigt imprime une intention. Rien n’est figé, tout est mouvement.
L’empreinte du geste
Ce que j’aime dans la céramique, c’est qu’elle garde la trace du moment. La pression d’un pouce, une infime asymétrie… Ces marques ne sont pas des défauts, mais l’empreinte du vivant. Chaque pièce porte en elle l’histoire de sa création.
L’argile a cette humilité précieuse : elle accepte tout, puis elle révèle ce qui est essentiel.
Vous souhaitez en savoir plus, passez à l'atelier 😉
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